Pyeongchang : De nombreux records, Tinder et Pornhub médaillés d'or

22 février

Dans les montagnes de Pyeongchang, à l'Est de Séoul, il ne fait pas bon rester dehors. Les températures avoisinent les -20 degrés ressentis depuis le début de la compétition. Et pourtant, ces 23ème Jeux Olympiques d'Hiver pourraient bien être les plus chauds n'ayant jamais existé... Avec 2 925 athlètes, pour la plupart dans la fleur de l'âge, le comité d'organisation n'a pas lésiné : 37.6 préservatifs par athlète (pour être exact), soit un total de 110 000 sur toute la compétition, un record ! Merci Convenience Co, le principal fournisseur avec 100 000 unités de leur produit phare "Réflexion Rapide" (바른생각) mises à disposition. Après tout, cela va dans le sens du nageur Ryan Lochte qui annonçait lors des derniers JO que les trois quarts des athlètes avaient des relations sexuelles lors des jeux, et qu'"ils pouvaient bien faire ce qu'ils voulaient".

Mais celà n'est pas vraiment un secret. Souvenez-vous : Sydney 2000 et la fameuse Shooter's House (nom donné à une maison close secrète). Le lanceur de javelot Breaux Greer avait avoué à la chaînes ESPN avoir des relations sexuelles avec trois femmes par jour en moyenne. Ou encore les Allemands, Autrichiens et Canadiens impliqués dans une orgi dans un jacuzzi à Vancouver en 2010. Que dire des ébats en extérieur entre les bâtiments ou sur les pelouses lors des JO de Londres en 2012.


Alors à Pyeonchang, pour draguer, une solution : savoir manier un bobsleigh ou savoir glisser sur un snowboard. Selon l'application de rencontres Tinder, ce sont les athlètes de ces deux sports olympiques qui rencontrent le plus grand succès. Pour le bobsleigh, ce sont les hommes  qui cartonnent, suivi des joueurs de hockey sur glace, des snowboarders, des skieurs alpins et des athlètes de skeleton. Pour le snowboard, les femmes semblent les plus attractives, suivi des skieuses alpines, des bobsleigheuses, les lugeuses et les skieuses freestyle.

Sur la zone de Pyeongchang, le taux d'utilisation de l'application Tinder a bondi de 348%. Les athlètes avaient par ailleurs quinze jours de service payant "Premium" mis à disposition gratuitement par l'application. À première vue, les plus chauds seraient les Américains, les Suédois et les Britanniques.


Après l'annonce de l'explosion de l'utilisation de l'application, quelques athlètes ont décidé de fermer leur profil. D'autres, à l'inverse, se sont dit qu'il pouvait tenter leur chance. Un utilisateur du nom de Beulah a ainsi écrit sur son profil : "je suis aussi cool et disponible pour sortir boire un coup et regarder du curling...". Parmi les grandes stars présentes sur Tinder, on retrouve le lugeur canadien Brooke Apshkrum, la snowboardeuse américaine Jessika Jeson, la skieuse danoise Laila Friis Salling, le snowboarder australien Jarryd Hughes ou encore le skieur Wiley Maple.


Et pour les plus timides, si Tinder ne les attire pas, ils préfèrent se tourner vers le site de vidéos pornographiques Pornhub. Et bien que techniquement les sites de ce genre sont inaccessibles en Corée du Sud après des réglementations gouvernementales, il n'est semble-t-il pas difficile de contourner la loi puisque le site a vu son nombre de connexion dans la région de Gangwon-do (où se situe Pyeongchang) bondir de 70%, avec un pic à 85% le 12 février. Si les mots clés "Coréen" et "Corée" ont augmenté chez les utilisateurs autour du globe (+38%), d'autres mots comme "nude olympics" (+1 801%), "bulge" (+239%) et "figure skating" (+622%) ont été très recherchés. Sans parler de "Winter Olympics" à +3 445% et de "Sex Olympics" à +2 825%.


Et au cas où vous vous demandiez ce que pouvaient bien chercher les spectateurs et les athlètes dans la région de Gangwon-do : "threesome", "lesbian", "anal" pour ne citer qu'eux... Le mystère tiendra forcément dans les données portant sur l'évolution démographique des visiteurs de sexe féminin entre le 7 et le 14 février : selon le site Pornhub, les plus de 65 ans ont été 80% de plus à consulter le site.

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