Rodman dévoile le nom de la fille de Kim Jong-Un

10 septembre


Les cinq journées de Dennis Rodman à Pyongyang dans le cadre de la visite à son ami Kim Jong-Un auront permis aux experts de la Corée du Nord d'apprendre deux choses : le nom de la fille du dictateur Kim Jong-Un et une prochaine rencontre entre les deux hommes en décembre prochain. L'homme le plus percé et tatoué de la NBA, quintuple champion de NBA, ex-petit-ami de Madonna, serait-il en train de devenir le nouvel ambassadeur des relations entre les Etats-Unis et la Corée du Nord ? A en croire sa facilité à se rendre dans le pays le plus fermé du monde et sa proximité avec le dictateur le plus craint de la planète, il n'y a qu'un pas qu'il ne faudrait franchir.

De mardi à dimanche dernier, le géant de 2.01 mètres a passé "un moment relaxant" avec la famille Kim au bord de la mer pendant lequel il a pu porter le bébé de Ri Sol-Ju, dénommé Kim Ju-Ae. "Lors des quelques repas et boissons que nous avons pu partager, nous avons imaginé la possibilité de mettre en place une partie amicale de basketball entre la Corée du Nord et les Etats-Unis et nous avons discuté des améliorations qu'il faudrait apporter à leur équipe nationale de basketball".

L'équipe nationale n'est pas dans le classement de la FIBA, la fédération internationale de basketball amateur. Pour ce qui est de Kenneth Bae, un coréen-américain enfermé depuis novembre 2012 dans un camp nord-coréen pour une peine de 15 ans pour des "actes hostiles contre la république", dont la santé se fragilise de jour en jour (un diplomate suèdois l'a rencontré dans unn hôpital en août dernier après qu'il ait perdu 23 kilogrammes), Rodman a reconfirmé que ce n'était pas son job. Avant son départ, il avait pris le soin de rappeler à la presse que son voyage n'avait aucun lien avec la libération de Bae : "Vous savez quoi ? Ce n'est pas à moi de poser des questions sur Kenneth Bae. Sur ce sujet, posez vos questions à Obama. Demandez à Hillary Clinton".

Reportage de VICE sur la rencontre de Dennis Rodman avec Kim Jong-Un en février dernier :

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