Un septième enfant pour Kim Jong-Il

11 février

Alors que l’actualité de la Corée du Nord porte sur la succession en cours à la tête de l’enclos communiste avec le fils Kim Jong-Un qui fait ses premières classes en tant que dirigeant, sur les relations militaro-diplomatiques avec le Sud de Lee Myung-Bak, et le parallèle avec l’explosion des « dictatures » d’Afrique du Nord (Tunisie, Egypte et bientôt Algérie ?) que certains aimeraient voir répéter dans la dictature du « Cher Leader », une information vient secouer un quotidien ayant une note de déjà-vu : Kim Jong-Il, qui deviendra septuagénaire dans quelques jours (le 16 février) et qui est vraisemblablement le dirigeant politique le plus respecté du monde (en même temps, la population n’a pas trop le choix), aurait un fils de sept ans. Celui à qui l’on accordait la paternité de six enfants, trois fils (Kim Jong-Nam, Kim Jong-Chol et Kim Jong-Un) et trois filles (Kim Yo-Jong, Kim Hye-Kyong et Kim Sol-Song), en aurait un septième selon Park Sun-Young du parti conservateur créé en 2007 Liberty Forward Party, également membre du comité de l’unification, du commerce et des affaires étrangères à l’Assemblée nationale. Ce politicien aurait appris la nouvelle après s’être rendu à Pékin et dans plusieurs villes chinoises au milieu du mois de janvier. Si l’information reste « difficile à vérifier » selon les services secrets sud-coréens, il ne serait pas étonnant que l’homme aux trois femmes et multiples conquêtes aient pu en avoir une quatrième ces derniers-temps.

Kim Ok, pianiste et mère du petit dernier
Ce jeune fils serait issu de l’union avec Kim Ok (46 ans, ci-contre), pianiste diplômée de l’Université de Pyongyang, rencontrée en 2004 après le décès de Ko Yong-Hui (mère entre autre du successeur Kim Jong-Un) et devenue régente en charge du « Cher Leader » lorsque celui-ci fut frappé d’une ruptu
re d’anévrisme en août 2008. De nombreuses spéculations portent sur un mariage fin 2008 ou début 2009, après que Kim Jong-Il ait retrouvé la forme. Si son physique n’est pas des plus attrayants, Kim Jong-Il apprécierait sa personnalité audacieuse et son esprit vif, lui accordant même le grand privilège de pouvoir le tutoyer. Il semblerait depuis qu’elle joue un rôle de plus en plus important aux côté de Kim Jong-Il, un peu comme une Première Dame. Elle aurait par exemple participé au déjeuner organisé en août 2009 avec la présidente du conglomérat sud-coréen Hyundai Hyun Jeong-Eun à Pyongyang. Ce serait également elle sur des photos parues en mai 2010 lors d’une réunion en Chine entre Kim Jong-Il et le premier ministre chinois Wen Jiabao, et lors d’un dîner avec le président Hu Jintao. Elle apparaît également sur une photo en septembre dernier en présence de Kim Jong-Un et son père après une fête suivant la réunion du congrès ayant validé Jong-Un comme le successeur officiel. Kim Ok, qui serait plutôt modérée au niveau de sa position politique, devrait cependant rapidement être écartée une fois le deuxième dictateur de Corée du Nord parti.

Le premier amour de Kim Jong-Il
Mais avant Kim Ok, Kim Jong-Il n’a pas fait dans la demi-mesure au niveau de ses conquêtes amoureuses. Chang Jin-Song, précéde
mment rattaché au Parti des travailleurs en Corée du Nord, relate dans son livre La dernière femme de Kim Jong-Il (Kim Jong-Il’s Last Woman, mai 2009), un poème épique sur la vie amoureuse de Kim Jong-Il, la première conquête du « Cher Leader », Yun Hye-Yong. Malheureusement pour cette jeune fille leader du groupe de musique préféré de Kim Jong-Il, le Pochonbo Electronic Ensemble, son refus de céder aux avances du grand Kim lui aura coûté la vie. Si Kim Jong-Il lui montre son amour en utilisant les musiques du groupe PEE lors des performances de gymnastique de masse « Arirang », en lui donnant un siège à ses côtés lors d’un concert donné pour son anniversaire (une faveur jamais donné aux précédentes conquêtes du dictateur) ou en envoyant des membres de son gouvernement en Europe pour acheter des costumes de scène pour les représentations de sa bien-aimée, Yun Hye-Yong ne se laisse pas faire et tombe amoureuse du pianiste du groupe. Des agents secrets découvrant l’affaire, Yun décide de se jeter avec son amoureux du toit de la Mokran House. L’homme meurt sur le coup, mais Yun survit et Kim Jong-Il met tout en œuvre pour la maintenir en vie. En 2003, alors que Yun est toujours dans le coma, Kim Jong-Il décide de l’exécuter.

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