Quoi de neuf en Corée du Sud ? (2/3)

11 mai

Internet – La Corée du Sud ouvre son premier centre national de traitement de l’addiction à Internet. C’est l’hôpital national de Gongsu dans la province Sud de Chungcheong qui a décidé d’ouvrir une clinique spécialisée dans le traitement de patients ne pouvant plus se séparer du World Wide Web. Dénommé « Save Brain Clinic », cet établissement accueille les patients pour une durée de cinq semaines afin de les traiter médicalement après leur avoir fait passer un test écrit puis un test des ondes cérébrales. La clinique traite par des thérapies surtout destinées aux jeunes vulnérables à une addiction aux jeux en ligne, des traitements de groupe par des technologies high-tech (stimulation magnétique transcrânienne) et des sessions plus académiques impliquant la langue coréenne et les mathématiques. Selon le gouvernement, 1,9 million de Coréens sont vulnérables à l’Internet (dont 938 000 adolescents), soit 8,5% des internautes sud-coréens.
Histoire/Culture – Le troisième et avant-dernier volet de la remise des manuscrits coréens sera remis au gouvernement de Corée du Sud dans le courant de la semaine, dans le cadre de la venue du président Lee Myung-Bak à Paris. Ce jeudi, la Corée devrait recevoir 70 des 297 volumes du « Oegyujanggak », en France depuis 145 ans. Le dernier envoi des manuscrits aura lieu le 27 mai prochain.
Sécurité – L’agence nationale de police a déclaré par la voix de son commissaire, Cho Hyun-Oh, qu’elle souhaitait voir ses agents utiliser leurs armes à feu plus fréquemment dans le cadre d’arrestation de criminels armés, le système de self-défense faisant peur aux policiers qui craignent les réprimandes de leurs supérieurs voire des poursuites devant la justice dans le cas d’une utilisation de leur arme sur un criminel. Cette intervention fait suite à l’enregistrement par des caméras de surveillance d’une agression le 1er mai, dans laquelle un policier préfère se battre à mains nues contre un homme saoul en possession d’un couteau alors qu’un autre agent fuit en courant. Les réactions dans l’opinion publique restent nuancées, certains constatant que personne aujourd’hui ne respecte les agents de police alors que d’autres craignent une sur-utilisation des armes à feu par les services de police…
Santé – Le centre de prévention et de contrôle des maladies est sur le pied de guerre après qu’une femme âgée de 32 ans soit décédée dans un hôpital de Séoul suite à une hémorragie cérébrale causée par une pneumonie dont le virus n’a pas pu être identifié. La peur grandie alors que six autres personnes, principalement des femmes enceintes, ont été hospitalisées pour le même type de maladie. La jeune femme avait fait une première visite le 8 avril dernier et les médecins avaient diagnostiqué une tuberculose. Enceinte de neuf mois, sa condition a rapidement empiré obligeant une hospitalisation trois jours plus tard. Peu après avoir accouché, le corps a développé une fibrose pulmonaire puis une hémorragie cérébrale qui sera fatale.

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