La question de l'héritage en Corée du Sud

16 janvier

La Corée change. Tout comme ses voisins d'Asie longtemps encrés dans la culture confucianiste. Le favoritisme donnée par les parents (encore aujourd'hui) au premier fils est une coutume vouée à disparaître si l'on s'attache à la récente enquête menée par l'institut coréen pour la santé et les affaires sociales. Sur les 1 000 personnes âgées de plus de 50 ans interrogées en septembre dernier, 65.8% indiquent vouloir partager leur héritage de manière équitable entre tous leurs enfants. Seulement 15% souhaitent donner la majeure partie de leur héritage à leur premier fils, 6.9% offriront leurs biens à une oeuvre de charité, 5.3% choisiront les enfants qui le méritent le plus, 4.8% donneront la totalité de l'héritage au premier fils et 2.2% donneront uniquement leur héritage à leurs fils (pas aux filles). La question de l'héritage ne se pose que très rarement au sein des familles. Les séniors ne pensent pas forcément à léguer une part de leurs biens à tel ou tel personne et préfère profiter de leur capital lors de la vieillesse ou faire des dons aux petits-enfants (lors des mariages ou naissances par exemple). La tendance évolue avec une volonté de partage de l'héritage qui a doublé par rapport à 2004 alors que l'héritage destiné au fils uniquement perd environ 35 points de pourcentage.

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1 avis

  1. Y-a-t-il des règles légales qui encadrent la répartition de la succession entre les enfants ?

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