Quoi de neuf en Corée du Sud ? (3/3)

14 septembre

Innovation – Comment savoir à quel point un piment est épicé ou pas ? Quel est son niveau exact de capsaïcine ? Jusqu’à présent, seul la chimie pouvait permettre de jauger le niveau de capsaïcine dans un piment rouge. Mais la Corée du Sud, qui raffole de l’utilisation des piments rouges dans les plats locaux, a dévoilé par l’intermédiaire de l’administration du développement rural, un nouveau procédé de détection de la capsaïcine : en seulement cinq secondes et à l’aide d’une simple lumière, les experts en piments rouges peuvent vous dire à quel point cet aliment est épicé. « En projetant de la lumière à un certain niveau sur le piment, la capsaïcine absorbe certaines ondes. Il ne nous suffit plus qu’à mesurer la quantité d’ondes absorbées pour calculer le niveau d’épice du piment » annonçait fièrement Yoon Hong-Sun du bureau du développement rural au quotidien national Chosun Ilbo.
Mode – La minirobe n’est pas tendance que chez les starlettes qui cherchent à attirer l’attention des photographes sur les tapis rouges de Séoul. Les pom-pom girls des clubs de baseball font aussi tout leur possible pour se faire remarquer et attirer les objectifs des photographes. Ce que n’a pas manqué de souligner le site d’informations OSEN en illustrant sa rubrique « mode » par les danseuses des Lions, le club de baseball de Samsung, qui hier soir s’en sont donné à cœur joie dans des minirobes-marinières pour supporter le club.
Politique – L’éducation est primordiale pour les foyers coréens et le gouvernement l’a bien compris. La Corée du Sud a dépensé 7.6% de son PIB national dans l’éducation publique en 2009 (4.7% par le gouvernement et 2.8% par le secteur privé), bien au-dessus de la moyenne de l’OCDE à 5.9%, révèle le ministère de l’éducation, de la science et de la technologie. La quatrième économie asiatique se place en seconde position parmi les 34 membres de l’organisation, juste derrière l’Islande avec 7.9% de son PIB. Les dépenses du privé dans l’éducation sont les plus élevées parmi les pays adhérant à l’OCDE depuis 11 ans maintenant, soulignant une dépendance des foyers aux cours privés pour l’éducation de leurs enfants. En termes de frais de scolarité par personne pour suivre des cours dans les établissements universitaires publics, la Corée se place au deuxième rang avec 5 315 dollars, derrière les USA à 6 312 dollars. Le gouvernement coréen cherche à réduire les frais de scolarité, fardeaux pour les foyers, en coupant de 30% d’ici 2014 les tarifs appliqués par les établissements.
Tendance – La vague coréenne, deuxième du genre depuis le début du 21e siècle, pourrait bien ralentir dans le courant du second semestre. Les groupes de filles, stars de la musique pop-coréenne, qui ne cessaient de tourner entre les USA et le Japon, préparent un retour dans la péninsule pour l’automne avec de nouvelles sorties d’albums, donc une présence moins importante à l’étranger. Kara a par exemple sorti son troisième album « Step » début septembre, un premier retour depuis leur mini-album dévoilé en novembre 2010. T-ara, qui a fait ses premiers pas au Japon en juillet dernier, dévoilera le 27 octobre un nouveau mini-album baptisé « Black Eyes ». Girls’ Generation reviendra également à la même période, un an après leur dernier album « Hoot ». The Wonder Girls, qui ont tourné pendant toute l’année entre l’Amérique du Nord, la Chine, Singapour et l’Asie du Sud-Est, préparent une nouvelle sortie pour le mois de novembre. Enfin, la soliste IU, qui domine également les charts K-Pop, prépare son deuxième album pour fin octobre ou début novembre. Un retour aux sources qui sera probablement comblé par un départ des groupes masculins vers les scènes internationales.

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