Corée du Sud : merci Pororo et Pyeongchang 2018

11 novembre

Marketing – Quels sont les moteurs du « Branding Korea », autrement dit les moteurs qui permettent à la Corée du Sud de se faire connaître dans le monde ? Pour 2011, près de 60% des personnes interrogées à ce sujet relèvent deux éléments clés : le personnage animé Pororo et l’obtention des Jeux Olympiques d’Hiver de Pyeongchang en 2018. C’est le CICI, l’institut sur la communication par l’image de la Corée, qui a mené cette enquête auprès de 211 étrangers et 303 Coréens.

56.4% des étrangers estiment que Pyeongchang aura donné un peu plus d’éclairage sur la Corée cette année, la K-Pop venant en deuxième position avec 19% avec une approche « positive » de la
culture coréenne, et le roman Please Look After Mom de Shin Kyung-Sook avec 17.1%. Sont également cités dans ce classement le romancier Lee Oe-Soo, la patineuse Kim Yu-Na, le footballeur Park Ji-Sung et le chanteur Rain. En contraste, 39.2% des Coréens interrogés citent la K-Pop comme élément de promotion de la Corée suivi de Pyeongchang 2018 (36.6%).

Pour les étrangers qui ont moins de 20 ans, il ne fait nul doute que la Corée du Sud s’est fait connaître dans le monde en 2011 grâce à son petit pingouin à lunettes Pororo (39.8%). En deuxième position, les plus jeunes prennent Son Yeon-Jae (31.8%, ci-contre), la jeune gymnaste rythmique de 17 ans qui, comme la patineuse Kim Yu-Na il y a deux ans, jouit d’un appui médiatique important et en troisième position, le jeune patineur Kim Hae-Jin (10.9%). Plus de 42.2% des étrangers en Corée estiment que si la Corée veut développer son « Hansik », autrement dit sa gastronomie locale, il faudra qu’elle présente à l’étranger des tables coréennes aussi remplies qu’en Corée, près de 30% estimant que la variété des plats est ce qui distingue et différencie le plus la cuisine coréenne des autres cuisines internationales.

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