Les Coréens s'écartent des mégalopoles américaines

23 mars

Tendances – Séoul fatiguerait-elle les Coréens ? Avec la moitié de la population coréenne vivant dans la mégalopole de Séoul et plus de 80% vivant en zone urbaine dans la péninsule, il n’est pas difficile de comprendre que certains en aient un peu marre des grandes villes. Et c’est un peu ce qui est constaté lorsque les Coréens vont habiter à l’étranger. Car lorsqu’il faut payer 1 600 dollars de loyers mensuels pour habiter dans une chambre dans le centre de Manhattan, les Coréens préfèrent désormais choisir la banlieue. New York et Los Angeles sont les destinations favorites des Coréens aux Etats-Unis, qu’ils soient étudiants ou immigrés. Mais il semblerait qu’une fois sur place, accommodés au style de vie américain, ils n’hésitent plus à chercher des villes alternatives où le coût de la vie est moindre et les opportunités de travail plus grandes. D’après une analyse de JIS Global, une agence qui propose des services de migrations, la présence de la population coréenne dans les dix plus grandes villes américaines ne cesse de décroître depuis le début du nouveau millénaire. A l’inverse, les Coréens sont de plus en plus nombreux à choisir des villes comme Dallas, Atlanta ou Seattle. Selon l’enquête de JIS Global, 68.6% des Coréens vivaient dans les dix plus grandes villes en 2000 alors que le taux ne représente plus que 66.4% en 2008. De nombreuses raisons poussent les Coréens à changer d’horizon, mais la principale cause concerne les finances des foyers. Avec la crise des deux dernières années, il n’est pas étonnant de voir un mouvement de la population coréenne. En 2006, près de 98 000 Coréens se promenaient quotidiennement dans les rues de New York. En 2008, ils n’étaient plus que 84 000 a habité là-bas. Parallèlement, les Coréens habitants dans les trois « petites » villes précédemment citées ont cru de 1 à 3%. Le développement des chaînes de superettes coréennes aux Etats-Unis facilitent également la décision des Coréens de déménager. Les petites villes deviennent plus agréables à vivre. En France, Paris reste Paris et fait toujours autant rêver, malgré les prix du logement exorbitants et un coût de la vie élevé.
Arosmik, le 23 mars 2010 en Corée du Sud

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