Corée du Sud : le bon élève de la planète

20 octobre

Environnement – « La Corée du Sud est un réel champion ». C’est en ces propos que Sha Zukang, sous-secrétaire général des Nations Unis en charge des affaires économiques et sociales, décrit la quatrième économie asiatique lorsqu’il évoque sa politique environnementale. Ce que le gouvernement de Lee Myung-Bak a lancé début 2008 sous le nom de « Green Growth » et qui se poursuit malgré le marasme économique qui frappe depuis cette période la planète (première crise en 2008-2009 puis nouveau plongeon des marchés depuis cet été), pourrait bien être pris comme exemple dans de nombreux autres pays, estiment l’Organisation des Nations Unies. Ce plan qui consiste à intégrer une réflexion écologique dans la politique économique du pays rencontre un franc succès car de larges montants ont été investis par l’Etat, le privé joue le jeu, et les règlementations sont claires. Venu en Corée dans le cadre de la conférence des Nations Unis pour le développement durable (UNCSD) qui se tient depuis hier et jusqu’à vendredi (Lotte Hotel), Sha compte bien intégrer ce plan « green growth » à la réflexion régionale qui sera présentée (et qui est actuellement en préparation) au Rio+20, la conférence mondiale sur l’environnement de 2012 au Brésil. Sha Zukang souhaite que la Corée prenne « le lead » sur cette conférence, un rôle qui se justifie aussi bien par « l’expérience accumulée par tout le pays que les leçons tirées et les stratégies implémentées ». Cela justifie probablement la récente ouverture d’un bureau sur l’environnement durable à Incheon qui donne accès à un grand nombre d’informations à la population. Et Sha voit même plus loin et estime que c’est toute la zone Asie-Pacifique qui a su intégrer une politique environnemental aux politiques économiques des pays avec des investissements de plus en plus importants.

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