La Corée du Sud, le pays des robots

13 juillet

Robotique – Lorsque l’on évoque le mot « robot », tous les esprits se tournent depuis toujours vers l’archipel Japonais. Les nombreuses démonstrations de robots humanoïdes sont encrées dans nos têtes. Mais depuis des années, la Corée du Sud investit énormément dans cette industrie qui a plus que de l’avenir. Et hier, c’est une nouvelle étape dans l’industrie de la robotique qui est apparue : le lancement du KIRIA, autrement dit l’institut coréen pour l’avancé de l’industrie du robot. C’est le premier institut public du genre qui devrait servir de point d’appui au véritable lancement de la robotique en Corée. Situé à 300km au Sud de Séoul, dans la ville de Daegu, cet institut représente beaucoup pour le ministère de l’économie et du savoir. Tous les projets de recherches gouvernementaux seront réalisés dans le KIRIA et celui-ci sera en charge de mettre en place les politiques de supports à l’industrie de la robotique. Au-delà du développement de l’industrie, le gouvernement souhaite également une amélioration de la vie des citoyens grâce aux robots. Le KIRIA est donc une sorte d’aboutissement au texte présenté au parlement en 2008 et suit les plans du gouvernement qui annonçait en avril 2009 la création de budgets représentant des billions et des billions de wons sur les 4 prochaines années (jusqu’en 2013). D’ici cette date, la Corée du Sud a ainsi pour objectif d’acquérir 13.3% du marché mondial de la robotique, pour des exportations autour d'un milliard de dollars. La Corée entrerait ainsi dans le top 3 des pays spécialistes des robots, avec le Japon et les Etats-Unis. Si l’on se base sur les chiffres enregistrés l’an dernier, le Pays du Matin Frais détenait 8.9% de parts de marché pour des exportations encore « basses » à 180 millions de dollars. L’Allemagne et l’Italie étaient encore devant la Corée en 2009. Les 20 employés de l’institut ont donc une lourde mission à accomplir. Le centre KIRIA devrait se développer rapidement afin de coordonner les innovations, les utilisations commerciales de robots et de supporter la recherche et le développement. Avec à sa tête Joo Dong-Young, ancien responsable du KIIT (institut coréen de technologie industrielle) et du KATS (agence coréenne des normes et de la technologie), la Corée peut rester confiante et espérer un avenir radieux à son industrie de la robotique.
Arosmik, le 13 juillet 2010 en Corée du Sud

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