Edito 3 : Les vietnamiennes de Paris

03 mars

Pour ce troisième éditorial de l’année, il sera question d’un sujet d’actualité et sans doute déplaisant pour certains lecteurs du site (car concernés…). Mais comme disait l’autre, on ne peut pas plaire à tout le monde. Ce sujet se retrouve souvent au cœur des discussions portant sur la société et la mixité de la population. S’il s’arrête parfois au statut de « brève de comptoir », ce sujet sur les couples mixtes mérite bien cet édito… et pour commencer, une petite explication sur le titre.

L’un des plus grands fléaux des campagnes sud-coréennes depuis plusieurs dizaines d’années ma
intenant n’est pas la grippe aviaire ou la fièvre aphteuse (même si les dix millions de bétails enterrés cet hiver ne réjouissent personne), mais l’urbanisation. Entre 1960 et aujourd’hui, le taux d’urbanisation a cru de 130%. Rien que ça. Avec 82% de sa population reclus dans les villes, la péninsule sud-coréenne voit ses campagnes se vider et ne peut rien y faire. Pourquoi ? Tout simplement parce que l’avenir d’un pays ultra moderne et innovant comme la Corée du Sud passe par les villes où se retrouvent tous les grands groupes du pays, et dans le cas de la Corée du Sud, c’est la capitale ; Séoul et sa périphérie, c’est près de la moitié de la population coréenne (23 millions d’habitants). Busan, la deuxième ville, rassemble 3,5 millions de citoyens et Incheon boucle le tiercé avec 2,6 millions d’habitants. Vous me direz, quel rapport avec le Vietnam ? C’est simple. Les femmes coréennes ne croient (presque) plus en la ruralité. Elles préfèrent trouver un « riche urbain » plutôt que de se retrouver dans la maison des aïeux à entretenir les champs et éduquer des enfants dans une école de campagne. Il suffit de sortir de quelques kilomètres de Séoul pour comprendre le gouffre qui se creuse entre la campagne et la ville. Du coup, les hommes n’ont plus vraiment de choix. Où trouver des femmes prêtes à vivre à la campagne ? Il suffit d’aller frapper à la porte des pays en voie de développement ou des zones sous-développées, où certaines femmes n’attendent qu’une chose : rejoindre l’eldorado coréen (voir Une ruralité coréenne à consonnance étrangère, les mariages transfrontaliers menacent les relations bilatérales, Des épouses étrangères bien jeunes). Un peu dans la même verve que nos jeunes célibataires ouest-européen qui s’efforcent de trouver le grand amour sur des sites tunisiens ou slovaques (pour ne citer que ces deux pays-là). Du coup, depuis quelques années, Vietnamiennes, Chinoises, Cambodgiennes, Philippines, Indonésiennes, Laotiennes et Thaïlandaises débarquent dans les campagnes, se marient, apprennent la langue coréenne en quelques semaines par des cours intensifs supportés par le gouvernement, et réjouissent les paysans. Autour de cela, de nombreuses histoires et faits-divers, mais cet édito ne s’attardera pas dessus.

Mais qui sont ces « vietnamiennes (ou plutôt vietnamiens ?) de Paris » ? C’est un peu une tendance inverse à celle décrite précédemment. Depuis cinq-six années, le nombre de jeunes français venant en Corée s’accroît à une vitesse impressionnante. Pourquoi ? « Pour étudier la langue et découvrir ce magnifique pays » vous répondront-ils. Derrière ce discours de façade se cache souvent une poursuite de l’amour. Cette coréenne qu’ils auront rencontrée en France ou lors d’un programme d’échange à l’étranger, aimée au bout de quelques semaines, qui les aura convaincus de tout lâcher pour les suivre en Corée, et qui, par la force des choses, aura su les enrôler dans le mariage après quelques mois seulement. Ils sont de plus en plus nombreux à débarquer dans la péninsule, avec le simple support financier de leur parent, faute de diplôme ou d’emploi précédent le grand saut. L’avantage est qu’ils arrivent souvent dans une famille qui les accueillera à bras ouvert (les parents voyant d’un bon œil leur fille trouver l’homme idéal alors que « l’âge limite » du mariage approche). Face à un marché de l’emploi tendu, la réalité financière sera difficile à confronter, mais une fois encore, ils feront partie de la famille, du groupe. Il leur suffira de montrer leur volonté d’apprendre la langue de Sejong pour pouvoir compter sur un support de la belle-famille. Pour survivre, quelques cours de français par-ci par-là, quelques émissions télévisées pour montrer son visage « blanc » et sa vie d’homme étranger en Corée, et quelques représentations pour des photos de mode ou des rôles dans des publicités. Mais quel est leur avenir ? Nul ne sait le dire aujourd’hui. Il fut un temps où les mariages franco-coréens étaient rares, un temps que l’administration française à Séoul doit aujourd’hui presque regretter. Les demandes de mariage foisonnent et ceux de ce type (jeune français marié au bout de quelques mois) se multiplient, laissant craindre une hausse soudaine des divorces dans les années à venir, des cas souvent délicats à gérer. Comptez combien connaissent les procédures de divorce, les droits sur les enfants, la séparation des biens, etc. Ces « vietnamiennes de Paris », qui arrivent souvent avec une maigre bourse et sans avenir dessiné (à moins que l’apprentissage du coréen en soit un ?) se lancent dans l’aventure sud-coréenne les yeux fermés. L’amour rend aveugle/irresponsable ? Les Coréennes ont quelque chose que les Françaises n’ont pas ? D’autres pays connaissent la même chose avec de jeunes ressortissants Français qui viennent épouser une locale sans plan de vie dessiné ? Grand point d’interrogation sur le sujet…

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23 avis

  1. Toutes les histoires ne finissent pas si mal...

    Je me suis marié il y a 11 ans avec une Coréenne (le temps passe vite...), seulement 6 mois après notre rencontre.
    C'était l'inverse, je faisais mon CSNE (équivalent du VIE) en Corée et ma femme m'a suivi en France.

    Nous sommes toujours ensemble, nous avons une fille adorable.
    Tout va bien merci:-)

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  2. L'amour rend sans doute aveugle mais il faut bien vivre quelque part si on veut rester ensemble. La multiplication des echanges entre les pays favorisent ce genre de mariages. Les Coreenes n'ont sans doute rien de plus que les Francaises mais rien de moins non plus. Il est vrai que le niveau d'impreparation de certain quand ils arrivent ici laisse quand meme sans voix.

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  3. Oui ms la il s agit plus de personnes sans qualification particuliere coincees en coree. En tout cas tres bon article

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  4. Tes editos sont à chaque fois terriblement loin de la réalité et plein de maladresses. Pour côtoyer un grand nombre de couple Franco-Coréen, il y a bien sur des histoires qui se finissent mal, mais aussi plein d'histoires que si passent bien.

    L’accueil de la belle-famille n'est pas toujours tout rose non plus. Certaines ne voient pas du tout cela d'un très bon oeil. Cela dépend souvent du niveau social de la famille.

    La Corée du Sud est aussi plein d'opportunités pour les gens qualifiés (ingénieurs, commerciaux...). Même les petites PME se mettent à embaucher des étrangers. Après il faut être capable de tenir le rythme. Ce n'est pas évident.

    Il arrive aussi souvent que les Coréen(ne)s viennent vivre en France, et ils(elles) rencontrent aussi ces difficultés. Elles sont inhérentes à toutes relations entre deux pays aussi lointains. J'ai vu la même chose avec le Japon ou l'Inde.

    Faire le parallèle avec ce que l'on pourrait presque qualifiait de trafic humain avec les femmes d'Asie du Sud-Est qui servent presque d’esclave dans les campagnes Coréennes est plus que maladroit. Ce phénomène est souvent qualifié de honte national par les Coréens.

    Cela n'a rien à voir avec des histoires d'amours franco-coréennes qui comme toutes les histoires d'amours connaissent des fins heureuses au malheureuse. Laisse donc les gens vivent un peu leur rêve même si parfois la chute est douloureuse.

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  5. Je pense que c'est une realite, meme si heureusement elle ne touche pas tout le monde. Je me suis moi meme marrie a une coreenne il y a queles annees, et j'en suis tres heureux, mais lorsque j'ai officialise la chose a l'ambassade, je me suis fait bombarde de questions sur mes revenus, ceux de ma femme, l'endroit ou elle a grandit, sa famille, etc.

    J'ai ete assez choque, et j'ai demande pourquoi toutes ces questions. La reponse assez simple: la plupart des couples divorcent sous 2 ans en raison de conflits familiaux, parentaux ou par manque de stabilite economique. Egalement parce que de nombreux mariages sont officialises apres quelques mois seulement de relation... Donc l'ambass me dit, quitte a emmerder tous ces jeunes couples par ces questions, si nous pouvons sauver 2-3 personnes, ca sera toujours ca de pris... Peut etre que l'auteur fait aussi dans le social et veut sauver 2-3 fans de la Coree en France!

    Maintenant, le parallele avec la "honte nationale" n'est a mon avis qu'un trait d'humour, on aime ou on n'aime pas... Et ca reste un edito, par essence ca ne doit pas plaire a tout le monde, mais plutot faire parler!

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  6. la vraie question est: est ce que ces mecs réussiraient mieux en France?

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  7. Bonjour à tous,

    sujet difficile et forcement caricatural. Pour avoir vécu en corée, être marié à une femme coréenne (mais pas au bout d'une petit mois) et cotoyer la communauté franco-coréenne en france, je ne peux qu'aller dans le sens de l'auteur. Ce qui se pratiquait avec d'autres pays (Russie, Vietnam, ...) devient plus courant avec la Corée.

    Le parallèle avec le problème social des campagnes coréennes est un peu rapide. Les causes de cette immigration occidentale sont autres.

    Enfin, il est clair que le flux de naifs arrivant la bouche en fleur en corée n'est pas pret de s'arreter.
    Et pour répondre à l'excellente question de notre anonyme ... ils ne réussiraient pas mieux en France !

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  8. les mecs se font entretenir par leur famille d'accueil, ils vivent avec la famille et peuvent survivre sans revenus. Il ont du tenter leur chance et se rendre compte rapidement qu'ils aillaient bien se faire chier. Ce qu'il faut, c'est s'en rendre compte et se casser tant que c'est pas trop tard! Le probleme, c'est qu'un sejour ici a rien foutre te crame en France, et ici sans qualification solide, tu trouves que des emplois de merde (cours / traduction et j'en passe). Ca peut sentir l'impasse rapidement.

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  9. Un Français en Corée3 mars 2011 à 18:05

    Les pauvres choux, vous voulez dire qu'ils vont devoir se battre sans l'aide de maman état et l'assistanat français.
    Bigre...

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  10. J'aimerais l'avis de francaises marriees a un Coreen (pas un kyopo) sur la question. Y'aurait sans doute d'excellentes annectodes. Doivent-elles cuisiner pour chuseok/seollal? Servir les beaux parents?

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  11. C'est intéressant, mais c'est vrai qu'on peut aussi lire des avis assez différents sur le sujet.

    Par ailleurs pourquoi mentionnez vous "l'age limite"? Si ces couples se sont rencontrés lors des études, il me semble qu'ils sont encore loin de cet age limite?

    Merci pour vos posts, ils n'en restent pas moins passionnants !

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  12. Très intéressant, merci!

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  13. Bonjour à tous,
    Tout d'abord merci à l'auteur de ce blog pour sa revue de news que je lis quotidiennement :)
    Je ne sais pas pourquoi chaque blog ou site sur la Corée écrit par un(e) caucasien(ne) a systématiquement au moins un article sur ce sujet du caucasien et de la coréenne, qui plus est toujours dans un sens négatif.
    Cette généralisation me sidère car je vois peu de cas similaires autour de moi.
    Je vis en Corée depuis plus de 2 ans, j'ai un visa d'investisseur et mon propre business créé sur mes propres fonds sans aide extérieure, tout va très bien merci, et j'ai une petite amie coréenne depuis près de 2 ans, là aussi ça se passe tout à fait normalement, aucune précipitation pour se marier.
    Sa famille est une famille standard coréenne, pas spécialement ouverte sur l'entrée d'un étranger dans la famille, mais qui finalement commence à me considérer d'un assez bon oeil.
    Donc en gros je suis l'exemple totalement inverse de celui cité dans l'édito.
    Je pense que ce type d'arriviste français qui arrive en Corée comme un nouveau-né, ça existe dans chaque pays. Le Japon en a certainement une quantité bien plus industrielle. Au pire je me dis : les voyages forment la jeunesse, aussi douloureux soit le retour sur terre.
    Et personnellement, je ne vois pas ce type de personne autour de moi. Et s'il y en a, autant les ignorer plutôt que d'écrire un billet sur ce soi-disant problème, et on s'en portera bien mieux. Car de toute façon ils sont juste de passage.
    Quand au mythe de la coréenne qui doit se marier à 30 ans, c'est assez surfait.
    Parfois je ressens, à ne cotoyer que des coréens, un certain sentiment anti-caucasien, comme si finalement on préférerait qu'il n'y ait pas trop d'étrangers qui viennent visiter notre précieuse Corée afin que celle-ci ne change pas trop. C'est peut-etre cela qui finalement pousse les expatriés de long-terme en Corée a écrire autant d'articles sur le sujet. ;-)

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  14. Article intéressant (je découvre ce blog).
    Connaissant bien le Japon (marié à une japonaise pendant 12 ans puis divorcé), vous pourriez dire exactement la même chose sur bon nombre de mariage franco-japonais.
    Ces phénomènes de jeunes français qui viennent vivre dans un pays avec peu de support, une faible connaissance de la langue, et qui souvent vivent de petits boulots ("arubeito" au Japon), se retrouve de la même façon dans beaucoup de pays, dont le Japon. Idem, et inversement, on pourrait citer beaucoup de jeunes étrangères qui viennent en France et s'y marient selon le même processus (j'ai vu pas mal de japonaises dans ce cas en France, et les mariage franco-japonais sont légion, presque toujours un jeune français et une japonaise).
    Rien de grave à ce phénomène ! C'est juste une conséquence de la mondialisation, les mariages mixtes se multiplient partout dans le monde, avec, comme avant, des motivations diverses, et l'effet "coup-de-coeur-parfois-un-peu-naïf-pour-une-personne-de-culture-très-différente". Il est vrai, attention à la dissipation de cet effet et au divorce qui s'en suit parfois, mais rien de neuf ou de méprisable en soit, c'est humain.

    Dernière remarque : qu'on-t-elle de plus que les françaises ? Là, il faut bien reconnaître, à mon humble avis, que ces jeunes femmes asiatiques (on pourrait sûrement dire pareil des jeunes africaines, je vis à Paris et je vois bcp de ces couples mixtes) expriment dans leur relation au mari un rapport très différent de celui des françaises, souvent teinté de ce qui serait passerait en France pour une vision traditionnelle et machiste du couple. En clair : l'homme se sent important (pas forcément dominant, mais considéré comme le "maître" de maison), ce qui est parfois un mini choc culturel et donne à des hommes européens le sentiment de retrouver une position forte dans la relation de couple, sentiment qu'ils ont souvent perdu avec les européennes, en raison de l'égalité des sexes (voir mm une certaine domination de la femme en Europe).
    J'espère ne pas faire de la psycho-sociologie "cheap", mais je crois que bcp d'homme, à travers leur relation avec une étrangère, fuient le côté "castrateur" du couple en Europe.
    Au final, c'est souvent un malentendu qui éclate près quelques années (l'homme n'est pas plus dominant ici qu'ailleurs en fait ;), mais cette tendance exprime aussi chez les jeunes européens la tentation d'un retour à des structures de couples plus traditionnelles, après 30 ans d'émancipation des femmes.

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  15. +1 pour philippe
    je sais bien que pas mal de gens n'aiment pas ce genre de comparaison, mais la corée suit le même chemin que le japon, c'est un pays qui est devient à la mode, de plus le fait que la langue soit plus facile à apprendre (OUT les kanji) font qu'ils attirent encore plus de personne (notamment ceux qui abandonnent le japonais pour sa difficulté)

    alors après, plus dur sera la chute mais c'est la vie comme on dit =)

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  16. Bonjour,

    Pour faire écho à un commentaire plus haut, j'aimerais aussi savoir si les françaises sont ou non de plus en plus nombreuses à se marier à des coréens. Pour ma part, je vis et travaille en Corée depuis un an et demi, et je compte me marier l'année prochaine avec un coréen.

    J'ai beaucoup d'amis français qui ont des petites amies ou femmes coréennes, mais pas d'amies dans ce cas.

    En tout cas, pour avoir passé quelques week-ends chez mes futurs beaux parents, je peux vous dire qu'ils s'attendent à ce que je me comporte comme une femme coréenne, et notamment que je participe activement aux fêtes Chuseok et Seollal. Ma place est souvent dans la cuisine à aider ma belle-mère pendant que lui regarde la télé. J'en profite pour apprendre à cuisiner les plats coréens qui sont vraiment délicieux^^.

    J'aimerais bien connaître d'autres françaises mariées à des coréens.

    Merci pour ce blog ~~

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  17. @Anna: y'a un groupe sur facebook qui s'appelle: Francais en Coree. Y'a quelques personnes dans ton cas je pense (francaises marriees a un coreen). En tout cas bon courage! Par contre evite de passer sur Arirang TV haha!

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  18. @Sam: Je suis en cours de FDI + D8 a un stade avancé. Etant tout seul dans cette aventure, si cela ne te dérange pas j'aimerais pouvoir te poser quelques questions.
    Je suis également en Corée depuis 2 ans.

    Pour me contacter: tipeton@naver.com

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  19. Côtoyant - amicalement à Londres- une amie coréenne qui y séjourne pour quelques mois, nous avons parlé de son éducation familiale. Entre autres, elle m'a dit qu'ils ne s'embrassent pas ( ni entre soeurs, ni avec les parents...)
    Cela m'a créé une curiosité de savoir comment procède une personne amoureuse d'une autre pour manifester ses sentiments ?

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  20. Les amoureux ils s'embrassent comme partout ailleurs ;-) Mais sinon pas de contact (bises ou autre serrage de mains) en famille ou entre amis. Des fois ils se serrent le main dans le cadre professionnel mais c'est rare et c'est pour marquer le coup.

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  21. ... Comme partout ailleurs mais pas en public quand même et même pas en cercle restreint

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  22. Merci Norby pour cette information. Quel est le contact des adultes avec les bébés et les petits enfants ? Caresses, bises ?
    Cette forme de "pudeur", -je ne sais pas si ce mot convient- vient-elle de la religion, d'une culture spécifique ?
    Si on ne se "touche" pas, j'imagine que la nudité doit être totalement exclue ?

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  23. Cette forme de "pudeur", -je ne sais pas si ce mot convient- vient-elle de la religion, d'une culture spécifique ?

    Culture: surement.
    Religion: avec 1/3 de chrétien 1/3 d’athées et 1/3 de bouddhistes je crois pas que ça vienne de la

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