Corée du Sud : prostitution grimpante à l’étranger

15 novembre

Société – Avec la multiplication des descentes policières dans les bordels sud-coréens, les prostitués commencent à regarder ailleurs, au-delà des frontières de la péninsule, pour continuer à opérer. Récemment, les médias portaient leur attention sur des réseaux démantelés au Japon et sur la côte Est nord-américaine. Aujourd’hui, l’attention est portée un peu plus loin, en Australie. Selon le ministère des affaires étrangères, 17% des 6 000 prostitués en Australie seraient d’origine coréenne, soit un bon millier de jeunes femmes. Les autorités de Corée du Sud pensent que de nombreuses prostitués font en sorte d’intégrer le programme « vacance-travail » en Australie, un programme d’études qui permet aux jeunes de 18 à 30 ans de partir dans 11 pays au choix afin de voyager et travailler durant une période limitée. Parmi les destinations ayant signé un accord avec la Corée du Sud, on retrouve l’Australie, mais aussi la France, le Canada, le Danemark, l’Ireland, l’Allemagne, Hong Kong, le Japon, la Nouvelle-Zélande, Taïwan et la Suède. L’Australie est la destination la plus choisie dans le cadre du programme « vacance-travail » à ce jour, 35 000 Coréens étant actuellement sous ce régime. Le ministère montre un certain étonnement face au problème social développé en Australie alors que le gouvernement sud-coréen souhaite depuis 2004 limiter la prostitution dans la péninsule. « Il semblerait qu’il n’y ait pas que des prostitués qui fassent le voyage vers l’Australie, mais également certaines jeunes femmes qui, une fois sur place, se retrouve sans le sou et se font prendre dans des cercles criminels et des réseaux de prostitution » explique un porte-parole du ministère. Les bandes organisées promettent aux jeunes Coréennes de gagner beaucoup d’argent et de manière très rapide, une tentation qui convainc de plus en plus de femmes. Les autorités coréennes ont envoyé une poignée de responsables du ministère afin de développer les coopérations avec l’Australie et éviter que ce phénomène continue à enfler. Le ministère pourrait ainsi invalider le passeport des jeunes femmes Coréennes qui se seraient engagées dans des activités de prostitution à l’étranger. Selon le ministère des affaires étrangères, plus de 5 000 coréennes seraient prostituées aux Etats-Unis et plusieurs milliers au Japon, en Nouvelle-Zélande et au Canada…

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7 avis

  1. je veux des prostituées coréennes en France. Près de chez moi :)

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  2. En réponse à anonyme qui a fait un super commantaire à 12:21 : pense que ça pourrait être ta soeur, ta mère, ta fille et ça te refroidira...

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  3. Sujet délicat... mais ternier ainsi l'image du pays m'attriste profondément.

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  4. En réponse également au premier message.

    J'espère que tu n'es pas sérieux, ou alors tu dois être gravement désespéré pour penser à aller voir des filles de rues et ne pas être capable de séduire une seule fille.

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  5. Suis d'accord, la liberté d'expression ne devrait pas servir à de tels commentaires! Même si c'était une plaisanterie, c'est juste indécent! A M. Anonyme de 12h21

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  6. Anonyme 12H21!!! J'veux ta maman près de chez moi :)

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  7. C'est exactement comme ce qui se passe dans les bars à Itaewon. Les jeunes femmes souvent étudiantes qui veulent parler anglais car la société coréenne impose le bilinguisme à outrance (au détriment de leur propre langue et culture) vont travailler dans ces bars pour pouvoir rencontrer les étrangers anglophones. Malheureusement croyant qu'elles sont là uniquement pour servir les clients et parler avec eux elles déchantent très vite en voyant ce que les clients veulent vraiment. Il y a eu un article sur ça dans un grand journal coréen.
    Ça ne m'étonne pas ce qui se passe en Australie. Les raisons sont les mêmes. Elles vont là-bas non pas pour le pays mais pour parler anglais (c'est le destin de tous les coréens, non ?) et se retrouvent vite piégées car les dépenses sont bien plus fortes que d'aller bosser à Itaewon.
    En tout cas c'est bien triste pour l'image de ce pays et de sa population qui ne s'améliore guère avec son américanisation excessive.

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