Quoi de neuf en Corée du Sud ? (2/3)

21 avril

Séoul – Le poste de maire de Séoul fait-il tourner la tête et voir l’avenir en grand ? On peut se poser la question. Après Lee Myung-Bak, ancien maire de Séoul devenu président de la république en 2007, c’est au tour de l’actuel maire, Oh Se-Hoon (50), de faire son coup du « j’y pense le matin devant la glace en me rasant ». Lors d’une conférence à la Harvard Kennedy School dans le Massachussets aux Etats-Unis, le maire de la capitale sud-coréenne a laissé entendre que la présidentielle de 2012 ne le laisserait pas insensible, indiquant que dans la vie et surtout en politique, tout peut arriver.
Sécurité – Le gouvernement a indiqué hier, par une source ayant souhaité rester anonyme, que les services secrets seraient doter dans un proche avenir de deux drones de surveillance achetés auprès d’une société étrangère (l’autrichien Schiebel). L’objectif de ces appareils serait de survoler la zone Ouest de la frontière entre les deux Corée, plus précisément les îles sensibles qui ont été le théâtre d’échauffourées à la fin de l’année dernière. Il devrait s’agir de deux Camcopter S-100 (ci-contre).
Emploi – Si la discrimination sur l’âge est interdite lors de la recherche d’employés en Corée du Sud suite à une loi entrée en vigueur début 2009, des entreprises continuent de pratiquer les recherches sélectives rapporte le ministère de l’emploi et du travail qui a recensé 2.2% des 4 381 annonces en ligne sur 677 portails d’emploi entre le 23 mars et le 6 avril comme obligeant les candidats à avoir un certain âge. Parmi ces offres, les recrutements visaient des candidats de moins de 30-40 ans en général.
Chaebols – Le magazine Fortune de la région Asie a dévoilé sa liste des 25 personnes les plus puissantes d’Extrême Orient. Parmi elles, le président du groupe Samsung, Lee Kun-Hee, prend la quatrième place et voit rejoindre le classement Chung Mong-Koo et Koo Bon-Moo, les présidents des conglomérats Hyundai Motor et LG Group, qui prennent respectivement la 10e et la 16e place. Lee Kun-Hee est reconnu par le journal comme le gérant de « l’Apple coréen » qui est reconnu pour « son design, ses innovations et ses performances financières », et ce malgré le scandale qui l’a écarté du pouvoir en 2008.

Vous pourriez aussi aimer

0 avis