Après les jeux, les applications sexuelles

15 mars

Télécom – Alors que les applications de jeux pour les téléphones mobiles inquiètent les autorités coréennes qui souhaitent garder le contrôle sur les magasins en ligne d’Apple et Google, une nouvelle donnée vient s’ajouter aux problèmes du marché des applications : les applications à caractère sexuel. La baisse des contrôles face à la multiplication des outils d’information a laissé place à certains débordements. Les smart-phones ont créé une nouvelle forme de globalisation de la Corée du Sud. Peut-être pas celle qu’elle espérait. Car les utilisateurs ont désormais accès sur leur mobile à un Internet global, peu sécurisé. Et pour la KOCSC (Korea Communications Standards Commission), trop d’applications à caractère sexuel sont distribuées sur l’App Store d’Apple, permettant une consultation sur l’iPhone ou l’iPod Touch. Les autorités s’inquiètent : de nombreux contenus peuvent être trouvés chez Apple en tapant « sexe » ou « nu », offrant des applications téléchargeables gratuitement. Si Apple prévient que les contenus seront en partie retirés du portail, le gouvernement coréen s’inquiète du fait que les regards entre les américains et les coréens sur le sujet du « sexe » ne sont pas forcément les mêmes. Et l’entrée récente sur le marché de la plateforme Androïd ne va pas faciliter le travail des autorités. La KOCSC rappelle que des images de « semi-nues », qui devraient entrer dans la catégorie « interdits pour les jeunes », restent acceptables dans certains pays étrangers et peuvent être visionnées par les plus jeunes. Un projet serait à l’étude avec les deux plus grands opérateurs SK Telecom et KT (80% du marché) pour contrôler davantage les dérives liées à ce sujet. Cela permettrait déjà de contrôler les achats d’applications à caractère sexuel. Pour celles étant gratuites, les pourparlers continuent entre les autorités coréennes et les géants américains Apple et Google.
Arosmik, le 15 mars 2010 en Corée du Sud

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